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  • Julie de Meyer

Our First Time with AVEC

Updated: Apr 1, 2020

Cambodians are sunny people. I wouldn't know how to better describe them. Battambang is a beautiful mess, and a comfortable one too. My sister, Sara, and I have always felt safe and welcomed.


At the refuge, the girls and young women, no matter their age, continuously smiled and laughed, enthused by the simplest things. The things we tend to dismiss in our Western world. Those significant things that essentially make life more beautiful.


I'm talking about sharing secrets, telling each other stories, giving each other time to explain, time to understand our differences.


At no point was it our differences versus theirs, but between themselves too, between ourselves as a whole.


At first, Sara and I were scared of not owning up to our "where we come from" potential. We were scared that simply spending time with the girls was insufficient to their needs. But quickly, we came to realize that mingling with an open heart was more than enough. Enough to realize that we, as girls and young women, share similar insecurities and romantic wishes.


Similarities that allow us to embrace our differences and be patient with each other, growing bonds that certainly qualify as sisterhood.

 

Les Cambodgiens sont des gens comme des soleils. Je ne saurais mieux les décrire. Battambang est un chaos agréable, et confortable aussi. Ma soeur, Sara, et moi nous nous sommes toujours senties en sécurité et bien accueillies. Au refuge, les filles et les jeunes femmes, quel que soit leur âge, souriaient et riaient sans cesse, enthousiasmées par les choses les plus simples. Les choses que nous avons tendance à oublier dans notre monde occidental. Ces choses importantes qui rendent essentiellement la vie plus belle. Je parle de partager des secrets, de se raconter des histoires, de se donner du temps pour s'expliquer, du temps pour comprendre nos différences. A aucun moment, ce n'était nos différences contre les leurs, mais entre eux aussi, entre nous dans notre ensemble. Au début, Sara et moi avions peur de ne pas réaliser le potentiel "d'où nous venons". Nous avions peur que le simple fait de passer du temps avec les filles ne soit pas suffisant pour répondre à leurs besoins. Mais nous avons vite compris que se mélanger avec le cœur ouvert était plus que suffisant. Assez pour réaliser que nous, en tant que filles et jeunes femmes, partageons les mêmes insécurités et désirs romantiques. Des similitudes qui nous permettent d'accepter nos différences et d'être patientes les unes avec les autres, créant des liens qui sont certainement qualifiés de fraternité.


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